QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES DE DIABÈTE ?
Le diabète touche plus de 5% de la population française et sa prévalence devrait augmenter dans les années à venir. Souvent évoqué au singulier, il se décline en réalité en plusieurs formes, chacune avec ses spécificités et ses défis :
- Le diabète de type 1 : souvent diagnostiqué dès l’enfance ou l’adolescence, il s’agit d’une condition auto-immune où le système immunitaire attaque les cellules productrices d’insuline du pancréas. Ce type de diabète requiert des injections quotidiennes d’insuline pour maintenir une glycémie équilibrée. Environ 10% des diabétiques diagnostiqués sont atteints de diabète de type 1.
- Le diabète de type 2 : la forme la plus commune de la maladie, il touche près de 90% des personnes diabétiques. Il se développe généralement à l’âge adulte. Caractérisé par une résistance à l’insuline et une déficience dans sa production, ce type de diabète est étroitement lié au mode de vie, incluant l’alimentation, l’activité physique et le poids corporel.
- Le diabète gestationnel : il affecte près de 7% des femmes enceintes en France. Il survient pendant la grossesse et se caractérise par une hyperglycémie (taux de glucose sanguin élevé) qui se manifeste pour la première fois. Bien qu’il puisse disparaître après l’accouchement, il augmente le risque pour la mère et pour l’enfant de développer un diabète de type 2 plus tard dans la vie.
La nigelle
Les graines de la nigelle sont connues pour leurs propriétés anti-inflammatoires. L’hyperglycémie favorisant l’oxydation des cellules, les chercheurs ont cherché à montrer l’action de l’huile et de la poudre de nigelle sur le profil lipidique et le contrôle de la glycémie des personnes diabétiques. Une méta-analyse portant sur sept études et 505 malades ayant reçu soit de l’huile de nigelle, soit de la poudre de nigelle, soit un placebo durant une période de deux mois à un an, a révélé une réduction significative de la glycémie et du taux de cholestérol LDL chez les personnes ayant pris soit de la poudre, soit de l’huile de nigelle. Ces résultats suggèrent que la nigelle pourrait compléter l’efficacité des traitements allopathiques contre le diabète de type 2.
Une autre étude publiée en 2017 dans la revue du Korean pharmacopuncture Institute a démontré que la prise d’huile de nigelle (3g/jour) sur 72 personnes atteintes de diabète de type 2 avait permis de diminuer l’IMC de manière significative, l’hyperinsulinémie, l’insulinorésistance et de réguler l’hémoglobine glyquée.
Le miel de socotra du Yémen
Le miel de Socotra offre une aide naturelle pour contrôler la glycémie.
Promotion de la sécrétion d’insuline.
Des recherches ont démontré que certains éléments du miel, comme les flavonoïdes, peuvent favoriser la synthèse d’insuline par les cellules du pancréas.
Cela signifie que la consommation de miel, notamment le miel de Socotra du Yémen, pourrait favoriser une meilleure régulation de la glycémie chez les diabétiques.
Amélioration de la sensibilité à l’insuline.
Certains nutriments présents dans le miel, comme le magnésium et le zinc, sont connus pour améliorer la sensibilité à l’insuline.
Une meilleure sensibilité à cette hormone facilite l’élimination du glucose sanguin par les cellules et permet donc de maintenir des taux de glucose plus stables.
Le costus indien
Autrefois, les Arabes musulmans utilisaient cette plante pour se soigner de diverses maladies, telles que la pleurésie, les migraines, les soucis d’émission d’urines et l’absence de règles. Dès à présent, il a été découvert que le Costus Indien est capable de traiter de nombreuses pathologies, en particulier, les problèmes liés au diabète, au pancréas, au taux de glycémie dans le sang, aux ovaires ainsi qu’au dérèglement du cycle menstruel.
Contre indications : déconseillé chez les femmes enceintes et allaitantes et chez les enfants
Moringa
La richesse en antioxydants du moringa lui permet de protéger efficacement le corps des effets du diabète. Un taux de glycémie élevé peut encourager la création de radicaux libres et réduire les défenses antioxydantes du corps. En effet, la peroxydation des lipides est une des caractéristiques des diabétiques chroniques. Un apport régulier en moringa et autres antioxydants puissants est donc recommandé afin de se protéger contre les dommages liés au stress oxydatif. Au cours d’une étude sur des rats diabétiques, l’apport en moringa a entraîné une augmentation significative de l’activité de trois enzymes détoxifiantes majeures qui combattent les radicaux libres. Elle a également montré une diminution générale de l’oxydation des lipides du corps. (Jaiswal et al. 2013).
Une étude menée par Jaiswal et al. (2009) avait pour but de déterminer l’efficacité du moringa sur le contrôle de la glycémie, le moringa étant utilisé comme un traitement contre le diabète en médecine traditionnelle. L’étude a prouvé la véracité de cette affirmation en montrant que l’extrait de moringa pouvait réduire le taux de glycémie de rats normaux. De plus, il a également réduit le taux élevé de glycémie chez les rats prédiabétiques et les rats souffrant de diabète léger et avancé.
Sous une autre forme, Ndong et al. (2006) ont étudié l’utilisation de la poudre de feuille de moringa chez les rats diabétiques GK, un modèle pertinent du diabète de type II chez les humains. Au cours de leurs essais, ils ont attribué les facteurs médiateurs qui contrôlent les taux de glycémie des rats diabétiques GK à la poudre de Moringa et à sa richesse en fibres (celle-ci contient environ 4% de fibre) et en flavonoïdes qui ralentissent l’assimilation du glucose par le sang et autres parties du corps. Ils ont découvert que l’incorporation de la poudre de feuille de Moringa dans l’alimentation des rats améliorait leur tolérance au glucose. Cela s’explique par le fait que ralentir la vitesse de transit des aliments entre l’estomac et l’intestin grêle permet une assimilation plus lente et un meilleur contrôle des niveaux de glycémie.
Contre indications : déconseillé chez les femmes enceintes et allaitantes et chez les enfants
Les mises en garde
Faites preuve de prudence : « naturel » ne veut pas dire « inoffensif » et il reste important de bien s’informer des effets possibles sur la santé.
Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien pour connaître les éventuels effets secondaires ou interactions possibles avec votre médication de base, ou pour les contre-indications en lien avec votre état de santé.
***Les produits de santé naturels ne peuvent remplacer la médication.